Qu’est-ce qu’un PCAET ?

Il s’agit d’un projet de développement durable qui vise principalement à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) au niveau local, pour atteindre les objectifs que la France s’est fixée au niveau national, à savoir réduire ses émissions de GES de 40% d’ici 2030 (par rapport à 1990) et atteindre la neutralité carbone en 2050.

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 a confié aux Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) à fiscalité propre de plus de 20 000 habitants la responsabilité d’élaborer puis de mettre en œuvre un PCAET.

Au niveau local, Caen la mer, Cingal – Suisse Normande, Cœur de Nacre, Val ès Dunes et Vallées de l’Orne et de l’Odon ont souhaité travailler ensemble sur ce Plan et en ont confié l’élaboration au Pôle métropolitain. Le PCAET couvre ainsi le même périmètre que le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT).

Synthèse du PCAET

Le PCAET de Caen Normandie Métropole

Le diagnostic a fait apparaître que notre territoire, fortement marqué par le modèle de développement économique d’après-guerre, est très dépendant des énergies fossiles : plus des 2/3 des besoins énergétiques sont couverts par les produits pétroliers et le gaz naturel. Les secteurs d’activité les plus consommateurs d’énergie, à savoir les transports et le bâti (résidentiel-tertiaire) sont donc aussi ceux qui génèrent le plus de GES. Les efforts de Caen Normandie Métropole porteront donc essentiellement sur ces 2 secteurs, sans oublier pour autant de travailler au développement d’une économie circulaire et relocalisée.

La production d’énergies renouvelables, quant à elle, ne représente que 7% de la consommation énergétique finale et doit donc être fortement développée, l’objectif étant d’atteindre 33% en 2030.

Enfin, notre territoire présente des vulnérabilités face au dérèglement climatique, notamment en relation avec l’eau : inondations suite à des évènements météorologiques extrêmes dont la fréquence va augmenter, érosion des sols par ruissellement, potentielle salinisation des nappes phréatiques, sécheresses … Il doit donc également prendre des mesures dès à présent pour s’adapter à ces changements et accroître sa résilience, c’est-à-dire sa capacité à retrouver rapidement son équilibre après une catastrophe.

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